Deux couz partent en Pologne, sur les traces de leur passé.
Il est tout d'abord louable de voir que l'on peut évoquer l'holocauste de manière différente, sans rabâchage vide et trop souvent contreproductifs puisque lassants ; par contre, a contrario la visite du camp est trop sommaire et sans émotion, elle aurait nécessité plus de temps et d'impact.
Dans A real pain c'est surtout le côté buddy movie, avec ses deux cousins complètement différents qui ressort : entre le gars qui a réussi, stressé et irreligieux Vs le mec expansif et grande gueule qui semble avoir tout raté. On les immerge dans un voyage à la fois touristique (d'ailleurs le film n'hésite pas à en faire la critique), historique et culturel, sur les traces de leur grand-mère adorée, récemment décédé, et du peuple juif.
Sympa mais souvent superficiel, A real pain se trouve être un double portrait bavard mais drôle, un peu plan-plan mais toutefois soigné visuellement, le genre de film qui peut vous emballer puis vous ennuyer la minute d'après, qui ne semble toutefois pas vouloir se plonger à fond dans son (ses) sujet (s).
