Ma mère, Dieu et S.V. s'avère être un film plutôt réussi sur le handicap -sujet casse-gueule s'il en est- où une mère fera tout pour que le pied bot de son fils guérisse. Médicalement ou miraculeusement.
C'est également le portrait d'une famille immigrée, dans les HLM des années 60 : mais cet aspect du scénario restera quelque peu / trop en toile de fond.
Au moins le titre n'est pas mensonger : je ne connaissais absolument pas Sylvie Vartan, et je pense que je vais en rester là avec cette artiste parce que ce fut une petite séance de désagréments auditifs (fort heureusement très adoucis par quelques tubes anglo-saxons de ma connaissance) !
C'est plus la seconde partie de ce film plié en 40 mn, qui m'a gêné : on part sur une success story fort banal,e un biopic anonyme, ou plutôt la suite d'un double biopic, notamment celui d'une mère aussi investi avec son fils qu'invasive (car ça, on l'avait très bien compris dans la 1ère moitié de l'histoire). Beaucoup plus classique et moins passionnant, et beaucoup moins pertinent également ; et je veux bien être tolérant, mais l'âge du génial Jonathan Cohen pose problème, non ? Pourquoi ne pas avoir choisi un comédien plus jeune pour ses années estudiantines ??
Leila Bekhti est à tomber (comme toujours).