La NASA se donne pour mission de battre les russes en envoyant pour la première fois des hommes sur la Lune : tout est-il question de comm' ?
En essayant de raviver la flamme entre l'entreprise aéronautique nationale et le peuple américain, Kelly Jones va allumer une autre flamme : celle de l'amour. L'angle d'approche est foncièrement original et vivifiant : comment vendre la très dispendieuse conquête spatiale au grand public !
Plus léger qu'une fusée Apollo au décollage, Fly me to the Moon (hommage à l'éternelle chanson de Sinatra, ce qui a du échappé au titrage français...) ravive même chez le spectateurs l'excitation et la beauté de ces missions, très bien détaillées par ailleurs. L'envers du décor du premier alunissage, avec son alibi historique avec lequel le film joue joyeusement ; et en profite pour se rire des complotistes de tous bords puisque le film se rit très ouvertement de l'Histoire, la laissant en toile de fond, telle une distopie.
Et le duo d'acteurs fonctionne très bien, contre toute attente : n'étant pas grand fan de C. Tatum.