Il fait des one man shows et hérite d'un enfant à la mort de son ex.
Évidemment, il va devoir improviser ce rôle et chacun va apprendre l'un de l'autre...etc. C'est un film attendu à chaque recoin, chaque gag, chaque situation, chaque rebond, sans l'ombre d'une surprise pour égayer le récit, d'une idée autre qu'un gag qui matche mieux que les autres. Pourtant il y avait ce principe de base prometteur : le livre supposé magique et ses possibilités absolument infinies. Sauf que les possibilités avancées par le scénario sont un peu paresseuses, rares sont celles qui représentent de vrais défis (réalisables...), imaginatifs : le concept est mal exploité et retombe comme un soufflé, se terminant comme cela devait se terminer. Et puis : vous en connaissez beaucoup des enfants aussi naïfs, vous ? Peu. Mais des papas qui "organisent" ce genre d'arnaque en si peu de temps (une nuit... c'est pour cela que l'on voit rarement le making of) ça devient... naïf. Et un peu gros, même pour une comédie.
Super papa est un one man show de Sylla, qui doit composer avec un personnage détestable sur le papier, mais la maigreur des personnages secondaires lui laisse pas mal de latitude.