La Corse : immersion dans une famille mafieuse.
Si le film parvient assez rapidement à nous plonger dans l'atmosphère poisseuse d'un règlement de compte, celle-ci finit par s'étioler à force d'inconséquences, par manque de rythme dans le montage, les dialogues où l'équilibre de chaque scène. Afin de palier à un pourtant salvateur manque d'action, de coups de revolver ou d'explosions en cascade. Le film devient trop lancinant.
Moins glamour que Scarface, plus proche de l'excellente série "Narcos" (les deux premières saisons), Le royaume n'en a pourtant jamais l'intensité. Son principal atout est d'être vu globalement à travers le regard d'une adolescente et de sa relation particulière avec son paternel, sa vie somme toute particulière. Et la fausse normalité qui émaille de leur cavale.
Une œuvre que l'on sent très personnelle mais qui peine à franchir l'écran : c'est long, très long.
Et il est vraiment dommage que les acteurs (amateurs) sonnent parfois faux...