Après la chèvre, le chien.
Une cause perdue : un chien mordeur, propriété d'un cas social, a mordu trois personnes et défiguré l'une d'entre elles. Voici l'histoire de son procès, en tant que "chien".
Le procès du chien est un film écrit, produit et interprété par L. Dosch, il nous instruit sur le code civil suisse et un cas qui a fait jurisprudence. Le personnage interprété par Zadi introduit même un discours sur les rapports entre hommes et chiens -ceux qui connaissent leurs animaux de compagnie auront compris les tenants et les aboutissants dès le départ-, mis en parallèle avec les relations humaines, dont l'histoire du jeune voisin (un peu maigre par ailleurs...).
Il faut reconnaître que l'autrice a trouvé un ton qui lui est propre, on sent qu'elle aime ses personnages et joue avec son humour, forcément décalé.
Bien sûr il y a des maladresses et quelques approximations, et même des lourdeurs concentrées sur le dernier tiers, et si le film conserve tout du long un certain capital sympathie, il ne convainc guère dans sa démonstration et ses conclusions.