Hommage à ces petites mains, invisibles et sous payées, qui nettoient la merde laissée par de gens sur payés. Un palace où le diable semble se cacher dans les détails (et sa direction) : dans une version moderne et quelque peu édulcorée de l'esclavage.
Présentation d'un métier ingrat et usant, mal considéré, Petites mains, s'il est un peu sec visuellement, possède un scénario précis, documenté, jamais caricatural, qui aime ses personnages. La réflexion sur le syndicalisme est un peu fatidique, mais c'est un plus : surtout que C. Masiero ose le rôle de l'anti syndicaliste.
A voir en complément du fabuleux Debout les femmes !