Le changement climatique et ses conséquences.
Les bases (usées) de la comédie française : un buddy movie avec deux personnages / mondes antagonistes. Et en règle générale ça transpire la caricature poussive.
Mais pas cette fois : car ce n'est pas le film que la bande-annonce nous a vendus. Par ailleurs l'idée demeure absolument excellente : un contributeur à la destruction de notre planète se retrouve, après un violent crash mondial, à travailler la terre pour survivre. Le retour à la nature, au travail manuel, à la solidarité et à l'essentiel. A notre plus profonde et parfois basse humanité.
C'est le monde à l'envers se veut engagé, sur le mode comédie mâtiné d'anticipation, plutôt réaliste et prenant son temps afin d'exposer au mieux la situation.
D'ailleurs le scénario ne retombe jamais vraiment sur les pattes de la comédie, nuancée s'il en est, il reste ancré dans une réalité bien établie. Même si, parfois, ça ne dépasse pas le stade de l'intention et reste un peu gentillet ou idéaliste, j'ai adhéré et pris un vrai plaisir avec cette histoire.
Berléant et son personnage sont fabuleux et apportent la touche d'émotion à l'histoire. Noah joue sobrement et justement son bonhomme baba cool philosophe.
