Le tournage d'un film, sans ambages.
Au-delà des problématiques de plateau, des réunions de production, des embûches sur le scénario, des soucis persos liés à la prégnance du métier, les conflits entre le réalisateur et un acteur principal à l'ego surdimensionné, les tiraillements entre l'auteur et ses financeurs, Making of se distingue par son honnêteté .
Si l'on sait de quoi il en retourne, Making of sonne juste, fourmille de détails sur les dessous du cinéma, sent le vécu et l'ambiance électrique d'un tournage. A partir de divers anecdoctes, Kahn écrit un vrai scénario.
Entre les délires fous de la série "Fiasco" et les frasques vues dans un Babylon, Making of manque cependant de croustillance plus que de glamour, manque de mordant et de rire, se dispersant de trop, laissant le"vrai" film prendre parfois trop de place, sa mise en scène demeurant vraiment trop brute ; et il manque une vraie mise en abymes. Cohen est hallucinant.
