Un chef d'orchestre gravement malade recherche un donneur de moelle compatible. Il découvre par hasard qu'il a un frère.
Avec ces deux acteurs qui envoient du lourd (et Sarah Succo, qui n'est jamais en reste), un montage qui ne s'appesantit pas sur le superflu et un humour qui s'insère parfaitement dans le texte, ou l'émotion naît de peu, le film partait gagnant. Même si on la voit venir cette histoire, appuyée sur la dichotomie entre deux mondes de la musique, le scénario parvient à conserver tout notre intérêt. Tout ?
Le thème est fort -par-delà l'ADN, les liens familiaux se font aussi via la musique- mais le film se tasse quelque peu au bout de 3/4 d'heure, emprunte des chemins plus facilement tracés et se contente souvent de ressasser son discours sur les "petits" et les "grands".
En fanfare est cependant un vrai bon film, mais qui aurait pu nous transporter bien plus en allant plus loin dans son discours sur la fraternité et dans l'émotion, plus concentré dans les extrémités de l'oeuvre.