The trouble with...
Un dernier dîner entre de vieux amis, avant la vente de la maison appartenant à l'un des couples. Petit drame à l'anglaise.
Histoires venues du passé, discordes, problèmes divers et variés... et drame. En cascade.
Et c'est justement entre drame et humour à froid (à l'anglaise) que se joue l'histoire, terriblement bien écrite et enchevêtré,e montant en puissance, mettant en péril amitié, amour et... moralité. Même si certaines décisions servent le scénario plutôt que le bon sens commun, tout ça est joliment doublé d'une réflexion sur le couple, la culpabilité, sous la forme d'une satire piquante sur les relations amicales.
Le film est finement porté par une réalisation qui s'extirpe du côté théâtral, une composition musicale légère et enjouée à souhait, jazzy. Rufus Sewell est toujours impeccable.
The trouble with Jessica s'avère être une savoureuse et délicate mécanique, précise, pince-sans-rire, avec son inénarrable (et également savoureux) humour de répétition. Une douce apocalypse.