La rencontre amoureuse de Kathy et de Benny, biker de son état.
Bikeriders nous plonge de manière réaliste dans le monde des bikers américains, au moment de la naissance d'un club. Le film bénéficie d'emblée d'une photo ardente et irradiante, de personnages ni conventionnels, ni insipides, d'une mise en scène tout en finesse et d'un scénario qui fuit les lignes droites, au récit parfaitement tissé. Et le charisme du casting, notamment celui de Austin Butler, fait aisément le reste.
Bikeriders narre l'histoire d'une communauté, d'une famille réunie autour de la passion commune pour la moto. Un groupe sans loi, si ce n'est les leurs : de doux hors-la-loi pourtant submergés par le gangstérisme.
On y parle de ce besoin de puissance, de générer la crainte, de l'expression d'un fantasme sans ce besoin d'idéalisé le mythe du motard américain.
La force du film c'est d'éviter les images d'Épinal, les sentiers battus et préférer jongler avec les clichés usuels du genre.