What U gonna do ?
Partir d'un pitch simple : laver l'honneur du capitaine Howard, accusé de corruption, le tout entre les feux croisés du cartel et de quelques mystérieux ripoux.
Bad boys 4 ou le retour du pur actioner à l'ancienne, rythmé en diable et qui file à 300 à l'heure, à l'humour bon enfant et, surtout, avec aux manettes deux réalisateurs qui y mettent les formes -et les bouchées doubles-, et pas forcément gratuitement car toujours avec un plaisir communicatif, repensant chaque scène comme une séquence d'action avec des contraintes spatiales... contraintes qu' ils s'amusent joyeusement à faire voler en éclat de toutes parts de l'écran. Ces séquences de combats sont complètement irréprochables et carrément jouissives.
Bien sûr, me direz-vous, Bad boys 4 tient la route bon gré mal gré, ça ne fait jamais dans la dentelle et ça ne restera que le temps d'une soirée : mais quelle put*** de bonne soirée !
Et puis, afin épicer un plat déjà bien assaisonné, on saupoudre de swing et de clins d'œil pour les fans ou les retardataires, on tricote sur le thème des héros vieillissant pour épaissir la mixture (le héros mort et devenu "immortel", le héros qui faiblit), on le tourne comme un film d'aventure.
Un résultat super fun pour succès logique.
