Quand Priscilla rencontre Elvis.
Esthétisme feutré, très ancré dans les 50's, afin de décrire un carcan doré. Un film comme on l'imagine ? Oui...
Y-a-t-il un autre intérêt que de raconter l'histoire d'amour d'une ultra riche célébrité et les désagréments d'être l'épouse d'une personnalité écrasante ? Grand amour, tensions, jalousies, disputes, divorce, tendent à prouver que non. Tout juste évoque-t-on du bout des lèvres le jeune âge de Priscilla ainsi qu'avec insistance et maladresse sa personnalité effacée.
Je dois dire que Jacob Elordi ne m'a absolument pas convaincu en Presley : il ressemble à... Jacob Elordi vaguement déguisé en Elvis. De plus Priscilla nous présente une biographie tiède, sans relief, sans question, sans heurt : très soignée visuellement mais anodine et guère instructive.
Les séquences de Las Vegas sont indignes (même si ce n'est pas le sujet du film... autant ne pas nous les montrer) et nous présenter une addiction au cachets pour finalement ne déboucher sur rien, me laisse dubitatif.