Une femme est envoyée enseigner dans la France profonde, alors que l'école est récemment devenue obligatoire.
Louise violet constitue un vrai témoignage historique qui en dit beaucoup et qui en dit long. Témoignage de la rude vie en 1886, témoignage de la naissance d'un métier reconnu et de sa difficile implantation dans des campagnes qui avaient encore besoin de (jeune) main d'oeuvre.
Le film soulève de vraies et toujours actuelles questions, son rôle essentiel et pilier de nos sociétés, celui de l'émancipation des femmes jusqu'à la modernisation de tout un pays, avant l'ère industrielle. C'est aussi un bel hommage aux petites gens, petits mais irremplaçables.
Visuellement le film nous éblouit sans mal, je peux même affirmer que c'est une perle comme on en voit rarement : cette façon extraordinaire de laisser les arrières plans dans la brume ou inondés de lumière afin de se focaliser sur les personnages et des paysages à la beauté simple mais fulgurante, qui laissent sans voix.
On ne parle pas assez du talent de E. Besnard et on ne peut ici que résumer celui de Alexandre Lamy : fabuleuse, fabuleuse et fabuleuse.
