Coincé entre L'ours, Deux frères et Le loup et le lion -entre autres-, Zodi et Tehu n'avance pas grand chose de bien neuf ni de probant. Si ce n'est le décorum et son savoir-faire technique.
Compétition entre enfants, amitié homme-animal, méchants trafiquants, gentille vétérinaire, capture de l'animal et épreuves pour le récupérer, animal à capacité sportive exceptionnel... Trop convenu et attendu, le scénario use d'incommodantes facilités et de simplicités, d'heureuses coïncidences (l'arrivée de la maladie et de la véto).
La découverte du monde des nomades et des courses de chameaux demeure intéressante, mais vraiment survolée, de même que, en partie, la seconde moitié du film qui se découvre une authentique âme aventureuse et des séquences aussi belles, généreuses que sortant de l'ordinaire (la séquence du lac salé).
Ronronnant au début, aux enjeux maigrichons, le film mettra longtemps à capter l'attention des adultes, plus exigeants: Barbier demeure cependant l'un de nos tout meilleurs metteurs enscène et n'a pas son pareil pour donner à son film un souffle épique.
