Trois lieux à travers le monde, aucun lien entre eux.
Au fin fond de l'Inde une famille survit : ils appartiennent à la caste des intouchables et font les très basses besognes, au service de leurs maîtres. Dans le sud de l'Italie, un drame en soulève un autre. Au Canada, une avocate essaie de jongler entre son travail et sa famille. Trois destins que tout semble opposer.
Si La tresse ne nous apprend strictement rien sur les sociétés citées, que ce soit le système des castes, la pauvreté du sud de l'Italie ou encore le fléau du cancer, c'est un film frais dans le paysage cinématographique français, qui ouvre ses horizons et ose aborder des sujets plus ambitieux, plus délicats. Centré sur le thème de la famille, des traditions, de la femme et les conditions de vie qu'on lui impose ; et de la maladie, dans trois sociétés différentes aux quatres coins du monde. L'Inde et sa société discriminante, l'Italie et son instabilité économique, le Canada et sa société minée par le travail ; avec comme fil conducteur une simple tresse de cheveux.
La tresse en impose visuellement, ses actrices sont proprement époustouflantes, mais c'est également une œuvre profonde, riche et forte : une véritable ode aux femmes et à leur force de caractère. On dirait du Inarritu.