Un ex-taulard tente de se réinsérer : mais son passé le rattrape au point que sa seule option est de s'exiler jusqu'en Thaïlande.
Sur une thématique ultra classique (le monde des combats, le personnage qui repart à zéro, le manque de fric, les embrouilles qui suivent le héros, un drame percutant et une vengeance seul contre tous pour couronner le tout), on ne pourra pas reprocher à Farang son efficacité et sa violence éclatante (tu la sens cette passion de l'auteur pour le cinéma gore ?), son montage judicieusement nerveux, ses combats superbement chorégraphiés et sa cinématographie racée. Je serais plus partagé sur cet hommage rendu à un certain cinéma d'action des années 80-90 - mais avec un héros qui en prend plein les dents, façon B. Willis- qui laisse toutefois un arrière-goût lorsqu'on récite les dialogues avant les personnages et que l'on devine les twists une heure avant leur occurence.
Il n'empêche que Farang est rudement bien fichu, même s'il lui manque sans doute un coup de génie scénaristique. Peut-être celui de s'enfoncer plus sur le thème induit par son titre : l'étranger en terre hostile.
