(Spoilers : quelques citations issues du film...).
La naissance d'un photographe au sein de l'atypique famille Asada.
"Je te souhaite de devenir celui que tu veux être" : n'est-ce pas le plus beau souhait que l'on puisse adresser à quelqu'un ? Et pour y parvenir, ou plutôt palier aux insuccès des uns et des autres, le fils Asada va prendre des photos de sa famille afin de leur donner à rêver leur vie... Celle qu'ils n'ont pas eu, qu'ils n'ont pas eu le loisir d'avoir.
La famille Asada est l'archétype même du feelgood movie : une idée qui sort du lot, un ton joyeusement relevé, beaucoup d'émotion et un sacré scénario, tout en sensibilité, en finesse, très drôle et bénéficiant d'une très belle et formidable mise en image de Nakano.
C'est un film sur l'héritage, le souvenir, la trace que laisse une famille dans le temps, son empreinte photographique, sa mémoire, comme un outil de transmission, quelque chose à laquelle se rattraper en cas de perte. Et il y a dans ce film des scènes qui sont absolument justes, particulièrement bouleversantes et qui ne manqueront pas de vous émouvoir aux larmes.
C'est une oeuvre nourrie de simplicité, offrant un point de vue original et passionnant sur la sacro-sainte famille (les familles) ainsi que sur le déroulement aléatoire de leur existence. Très beau, très fort, expressément riche. Et la scène finale n'est pas prête d'être oubliée !
"Je veux apparaître sur tes photos de famille" n'est-elle pas la plus belle des demandes en mariage du 7ème art ?
