Milieu du XIXème siècle, Rome, Italie. Un enfant juif aurait été baptisé contre son gré : les autorités du Vatican le confisque à ses parents, selon la loi alors en vigueur...
L'enlèvement est une oeuvre belle comme les tableaux de Gustave Courbet.
Le scénario argue des conversions forcées, de la difficile cohabitation entre juifs et catholiques, de la religiosité marquée, de la toute puissance de l'église et des pressions qu'elle exerçait alors pour étendre son emprise sur les autres gens du Livre.
L'enlèvement est une page d'histoire et un témoignage historique (c'est presque un documentaire sur la chrétienté sous Pie IX) qui parle abondamment de religion par le biais des horreurs de la conversion forcée d'un enfant et de ses conséquences. Mais le film n'est pas à la hauteur de la force du pitch : le procès final n'apporte d'ailleurs pas grand chose au sujet... Si ce n'est souligner la cruauté évidente de la situation.