Un accident et tout bascule. Un simple accident.
Par-delà ce drame qui pourrait arriver à chacun d'entre noues, La chambre des merveilles choisit d'allumer une bougie dans les ténèbres. Appelons ça un espoir, la force de continuer, un nouveau but : réaliser les souhaits de cet enfant cloué au lit et dans le coma.
Le film se présente sous la forme d'une "wish list" qui nous rappelle La liste de mes envies, le scénario nous surprend dès les premiers souhaits, même si par la suite il retombe dans certains travers classiques, moins recherchés, il tire toujours son épingle du jeu et sait comment transformer son sujet en quelque chose de profond et de sensible.
Jamais larmoyant, et d'autant plus émouvant, déchirant, La chambre des merveilles se demande jusqu'où une mère pourrait aller pour son enfant, au travers d'un scénario bien équilibré, simple mais à l'angle d'approche positif et original, étudiant ce lien inexorable et d'une puissance incommensurable, intense, qui unit les parents à leurs progénitures. Un film profondément humain, à la fin aussi déconcertante qu'intelligente : une formidable ode à la vie, à la découverte de l'autre et à l'amour.
Dommage que cette Chambre des merveilles adopte un format quelque peu passe-partout, fade, depuis sa cinématographie jusqu'en sa mise en scène.
Le duo Lamy / Robin est cependant exceptionnel, et E. Haïdara fait des merveilles dans un rôle sérieux.