Welcome to Asteroid city, par Wes "parallèle obsession " Anderson.
Présentation de la pièce. Pièce. Couleurs pastelles, saturé de lumière et pas loin d'être irréelles. Action !
Il y a tout ce que j'aime chez Wes : des images de cinéma, des plans de cinéma, des mouvements de cinéma, des xx de cinéma.
Découpé comme une pièce de théâtre mais pénétré par des espèce de vignettes qui insèrent chaque plan dans un format BD, mouvementé (il s'est bien lâché sur les travelings latéraux), beau jusqu'au sublime, Asteroid city a tout pour nous séduire visuellement et nous plonger dans un univers dans lequel nous n'avons pas coutume de nous rendre. Unique, atypique, singulier.
Comédie loufoque parfois complètement déconnectée dans ses apartés en N&B, le scénario est une série de scènettes, portrait non-sensiques de personnages racés, noyé de dialogues perchés et déclamés par une véritable collection d'acteurs et d'actrices. Jusqu'à l'arrivée du tant attendu extraterrestres (sous lequel se cache un certain Jeff Goldblum !)... Asteroid city est un hommage aux Golden years avec ses pin-up, ses nappes à carreau, ses enfants en culottes courtes, ses extraterrestres caoutchouteux, sa colorimétrie flashie, ses militaires invasifs, sa bombe A et ses voitures de (dékà) collection.
Sublime à tomber à la renverse mais quasiment vain : Anderson réinvente chaque fois le cinéma d'auteur en lui insufflant le principal défaut inhérent aux blockbusters made in Hollywood. Fou !