Alibi.com 2 ose : les gags en deux temps qui se moquent & les allusions sexuées ? 10 minutes durant...
La force de la bande à Fifi, et celle du premier Alibi, ce sont ses gags à la mitrailleuse et un no limit réjouissant dans le paysage de la comédie française. Mais là...
La trame et les personnages s'enlisent vite (sauf la fausse maman, finalement sous-exploitée) et le film s'appuie de tout son poids sur ses gags, lourds et complètement téléphonés la plupart du temps, pour effacer un scénario souvent trop facile et prévisible, bordélique et même insensé, irréfléchi ; genre : faire apparaitre, l'air de rien, un personnage, un objet, inutilement, afin de s'en servir inévitablement un peu plus tard et de la façon dont on l'imaginait. Le tout servi par des acteurs qui flottent (sauf Gad qui surnage assurément), une Arielle Dombasle insupportable et un DIdier Bourdon qui cachetonne très mollement.
Reste la base : le quiproquo qui enfle et devient ubuesque ; et quand les gags sont bons, ils ne font pas semblant et matchent tout particulièrement. Avec une mention pour le final apocalyptique (qui aurait pu / du durer bien plus longtemps... voir durer 1h25).
Si court et si... vain.