La (belle) vie en Algérie.
Deux adaptes du grand banditisme ont fui au bled pour ne pas finir au placard en France.
Omar la fraise tire deux portraits, en long, en large et en travers, sur une photo baignée de soleil : c'est surtout un film de gangsta qui crée ses propres codes ou jongle avec ceux existant (la violence, notamment), véritable melting-pot avec beaucoup de couleurs locales, aussi caricaturales que réalistes ; et aux personnages forts. Le film séduit autant qu'il déstabilise, et il risque de laisser beaucoup de monde sur le bord de la route.
Impossible de passer à côté de ces sacrés numéros d'acteurs.
