L'histoire peu connue d'un peuple de guerrières : les
Agojiés, ou amazones du Dahomey (l'actuel Bénin).
The woman king part d'une excellente idée
: montrer une société ou les (certaines...) femmes
sont égales, voir supérieures aux hommes, des
femmes de ce continent noir que les blancs aiment tant à
croire "arriéré".
Sauf que le résultat, sans être totalement mauvais,
reste très loin de nos espérances puisque très,
très classique dans son déroulé, depuis
l'entraînement balisé jusqu'aux guerres tribales,
en passant par la dénonciation molle du colonialisme
esclavagiste ainsi que son espèce de love story. Un film
sur-scénarisé et qui prend garde de bien rester
en surface, jamais trop réflexif. De plus l'héroïsme
est ici excessif... même s'il n'y a pas grand chose de
plus satisfaisant que de voir des peuples indigènes foutre
une branlée monumentale aux colons européens !
Sans vouloir approfondir, j'émet également de
sérieux doutes sur certains faits évoqués
ainsi que sur certains attributs historiques, passés
ici à la moulinette hollywoodienne : des vêtements,
des décors et surtout ces combats qui n'appartiennent
certainement pas au 17ème siècle.
(Il y a une petite scène au milieu du générique)