Une famille : papa, maman et quatre enfants.
Jack Gladney est un professeur qui enseigne Hitler à
la fac, multi-marié, réflexif à l'excès,
qui apprend la langue de Freud ; sa femme prend un mystérieux
cachet mais semble tout oublier tout. C'est un film parlant,
mais qui fait genre et tourne en rond.
Et puis il y a l'accident, avec son nuage toxique et l'évacuation
des habitants. Puis les autres événements qui
s'ensuivent.
Baumbach nous offre plein d'idées de mise en scène,
son film est traversé de différents épisodes
mais souligne à chaque fois la bizarrerie de l'espèce
humaine, les dialogues se font de plus en plus ubuesques, les
personnages virent de plus en plus profondément dans
la folie. Et tout cela afin de nous proposer une étude
sur notre façon d'aborder notre mortalité.
Tour à tour drôle, intrigant, lassant, éloquent,
bizarre, déstabilisant, réflexif, fourmillant
de détails. White noise est une rapsodie
cinématographique.