Premier jour de travail pour Mr Wakeling : il va rencontrer Mr Williams.
Le pari réussi de Vivre est sans nul doute de savoir insuffler au film originel de Kurosawa des accents so british : et je ne parle pas que de langue.
Le film se remarque de par sa réalisation exquise, avec beaucoup de personnalité, comme quelque chose d'irréelle et d'enjolivé, à la photo délicate et extrêmement chaleureuse ; on remaquera également ses intérieurs cosy, petits et chaleureux, ou étouffant.
B. Nighy sort quelque peu de ses rôles de dandy anglais (et devient un gentleman) et délivre un shot d'émotion en vieil homme condamné qui décide de vivre. Enfin.
Sauf que le film, aussi délicat soit-il, n'avance que trop peu et ne peut en rien nous surprendre, sa morale demeurant toute écrite.