Mitterrand vient d'être élu et c'est l'occasion d'une belle incartade dans les 80's de mon enfance.
Une mère qui élève seule ses enfants, un jeune qui écrit de la poésie, les hauts immeubles, les années clopes et new age, les punks, le ciné par la porte arrière (mais certainement pas pour du Rohmer !)...etc.
Avec des dialogues ancrés dans leur époque, des images enveloppantes, Les passagers de la nuit a réveillé en moi des souvenirs, des bribes de vie, des instants et des images enfouies...
Au-delà de la nostalgie le film ne parvient cependant pas à dresser une trame assez solide, dépasser son statut de chronique juste mais un peu facile, ronronnante. Et c''est toujours une véritable souffrance que de voir Emmanuelle Béart comme ça...