A yak in the classroom. A 4 800 mètres d'altitude.
Un jeune enseignant -et chanteur- plein de rêves est envoyé
à Lunana, dans une école au bout du monde, au
fin fond du Bouthan.
C'est un jeune homme épris de modernité, de liberté,
qui va redécouvrir la ruralité profonde de son
propre pays, son authenticité et surtout son extrême
rudesse. Tout un pan culturel qu'il a oublié ou refuse
catégoriquement de faire vivre.
A travers des paysages extraordinaires c'est la confrontation
de deux conceptions de l'existence, celle d'un monde qui tente
de survivre et d'un autre qui tend à s'imposer afin de
supplanter les civilisations déclinantes. Dépaysant,
sans grande prétention mais avec beaucoup de coeur :
les tenants et les aboutissants sont clairs dès le début
(le prof a autant à enseigner qu'à apprendre).
Ca ne l'empêche nullement cette Ecole du bout
du monde d'être touchant car il nous interroge
sur notre place dans ce vaste monde. Celle de nos rêves,
celle de nos coeurs, celle de nos traditions...etc. Et sur ce
que l'on emmène avec nous, culturellement parlant, ce
que nous choisissons d'emmener avec nous, où que nous
nous trouvions, où que nous allions.
Simple mais probant.