Une histoire de drague et de tromperie, la chronique d'une soirée, de quelques jours, de quelques semaines et de quelques mois entre deux personnes communes, à cheval entre 40 et 50 ans.
Chronique d'une liaison passagère aborde une situation vieille comme le cinéma mais de façon volontairement non glamour, hyper réaliste voir cru, presque non cinématographique. Il réfléchit autour de cette situation et creuse profondément. Mais c'est tout autant la limite du film : il n'est jamais filmé, ou trop rarement, trop en retrait, et sa réflexion devient parfois vaseuse, ses dialogues noient le film, deviennent irréels et les situations s'enlisent.
Alors on se repose sur les acteurs, l'impeccable S. Kiberlain ainsi que V. Macaigne, tellement juste en amant stressé, peu sûr de lui, dépassé par les évènements et les sentiments, cherchant désespérément une histoire extra-conjugale sans être habitué à plaire aux femmes et vivre ce genre de situation. Mais pourquoi ??
Il y aurait de petits airs de Truffaut : mais ça demeure trop étiré. Et n'est pas du I. Bergman non plus...