Une femme abandonne son enfant dans une boîte à bébés, mais regrette très vite son geste. L'enfant est récupéré par deux trafiquants, bientôt rejoins par cette maman et tous surveillés par deux inspectrices de la police.
Les bonnes étoiles se transforme vite en un road trip d'un genre particulier, un drôle de voyage où se croisent les intérêts et les désirs de chacun : la mère doit laisser partir son fils, les escrocs se faire de l'argent, les flics clorent cette affaire ; et une sombre affaire de les rattraper tous. Et puis des liens vont se tisser entre eux, tortueux et touchants, recréant des microcosmes -familles- où nos sentiments pour chacun d'entre eux fluctuent.
Les bonnes étoiles parle insidieusement de la famille, des familles : celle qui se créent, celle qui se détruisent, celle qui se transforment, celle qui se retrouvent, celles qui se cherchent. Et de tous ces divers liens d'amour qui engendrent une parenté parfois plus forte que celle du sang, nous éclairant ainsi sur le sens profond de la famille... Thème cher à l'auteur coréen.
Les bonnes étoiles se tisse sur une histoire forte, réflexive, émouvante, atypique ; Song Kang-Ho ainsi que le casting sont absolument magistraux.