Captain Eo.
On va pas se mentir : je n'avais vu un film de J. Skolimovski depuis... fort, fort longtemps !
Mon âne, mon âne a bien mal à sa tête : l'animal scrute la brutalité de l'humanité à travers ses yeux de bête ; ces êtres capables de maltraiter les animaux, de les tuer, s'en nourrir. Ces sauvages capables de s'entretuer pour un résultat sportif, de devenir fous pour bien peu de choses.
Œuvre très peu dialoguée, aux images parfois étonnantes et qui, justement, séduit par son format non conventionnel, mais également au scénario étiré qui se contente bien souvent de souligner doucement son sujet. Et nombre de séquences risquent de bien peu soulever l'intérêt de certains spectateurs.
Pas très éloquent et assez confus.
