Attiré par un casting qui fait complètement tourner
la tête.
1933 : des vétérans de la grande guerre se retrouve
mêlés à la mort suspecte de l'un des leurs.
Et puis ils se souviennent de la guerre. Et de leurs amitiés,
et de leur nouvelle vie (s).
Au-delà du talent souligné par chaque images et
d'une mise en scène radieuse et exquise, habile et emportée,
Amsterdam pâtit d'un ton qui en laissera
plus d'un sur le carreau, d'un scénario qui part dans
tous les sens et des protagonistes qui nous laissent froids.
Même C. Bale surjoue son personnage.
Amsterdam est une œuvre esthétisante,
un faux film noir (l'intrigue est en filigrane), faux film d'atmosphère
étiré, surdialogué de façon inconsistante
et dont l'histoire ne tient pas à grand chose, si ce
ne sont des scènes qui n'en finissent plus. Un défilé
d'immenses acteurs et actrices (une dizaine de premier plan)
qui s'octroient chacun une séquence. Et c'est d'autant
plus dommage que le sujet de fond méritait un traitement,
comme une piqure de rappel comme quoi rien n'est jamais acquis
-surtout pas notre démocratie.
Un film auquel on ne s'intéresse pas. Pas assez tôt.