Un disque permettant de hacker absolument tout (autonome, donc
? Mouais...) a été perdu dans la nature ; il est
la source de conflits entre agences mondiales et trafiquants.
Malgré quelques cascades soignées et un cast alléchant,
il est difficile de ne pas voir dans 355 un
scénario blacklisté, écrit pour un épisode
de Mission Impossible qui ne verra jamais le
jour, sur lequel on a simplement gommé les prénoms
masculins. Féminiser un script ne le rend pas original
; ni bon : et ici c'est un cas d'école saisissant. Des
personnages stéréotypés aux situations
attendues, des drames chiqués aux actions déjà
vu, des gadgets technologiques jusqu'aux faux suspens, des scènes
écrites à la truelle jusqu'en un twist téléphoné
; tout a déjà été écrit avant,
quand ce n'est pas carrément chaotique. Rien pour faire
émerger cette histoire, nous happer.
Kinberg, en son nom de producteur a fait jouer de son influence
pour pour réunir un impressionnant casting, mais il n'insuffle
rien à son film avec sa casquette de réalisateur.
D'un ennui pathétique, il a été impossible
pour moi de tenir jusqu'à la fin.
N.B. : Ai-je bien entendu ? On apprend que le Maroc est au sud
du Moyen-Orient ??