Sorti en salles aux USA, et uniquement chez Amazon chez nous,
The protégé semble n'être
qu'un Nième transfuge de Nikita que
l'on cache derrière un titre original (voir Colombiana,
Anna, Hanna, Red Sparrow,
Atomic blonde, etc...) mais qui ose nommer
son héroïne... Anna ! La vieille histoire de la
tueuse parfaite et parfaitement entraînée, parfois
orpheline, souvent aidée d'un mentor, d'aides de camp,
avec une vengeance à assouvir...etc, etc, etc.
Besson a déjà bien débroussaillé
le terrain, il a même retourné le champ pour le
faire fructifier. The protégé
sent donc le réchauffé, puisque sans grande imagination,
servant ce désormais sous-genre sans en bouger les lignes.
Même en essayant d'attirer le chaland avec de la giclette
gore numérisée, une bonne dose d'hyper violence
gratuite, un Sam L. Jackson toujours fringuant et cachetonnant,
et quelques scènes WTF (la tueuse expérimentée
qui ne regarde pas derrière les portes).
Cependant une lueur pointe : elle provient de ces bad guys qui
possèdent la sale manie de s'entretuer, même si
au sein d'un scénario tristement alambiqué, jusqu'au
twist portnawak.
On se consolera aux côtés de la magnifique Maggie
Q et de sa confrontationn avec le génialissime M. Keaton.