1925. Deux frères ont repris la ferme parentale après
la mort de leur père.
Abel et Caïn ? Tout du moins : le frère gentil et
avenant Vs le frangin caricaturalement odieux.
Traversé de magnifiques plans, The power of the
dog est un film beau mais vain, pas loin du docu fiction
sur la vraie vie des cowboys, au réalisme certe implacable,
mais à l'intérêt scénaristique et
intellectuel moindre. Peut-être explore-t-il bien trop
de sous-thèmes ? Tel que ces chocs de quelques mondes
bien distincts (crasseux / propres - civilisés / ruraux
- doux / dur). L'alcoolisme. La vie après la mort du
père. La haine de l'autre. Et ce n'est pas en traitant
la thématique de l'homosexualité, en la transposant
simplement dans les années 1920, avec ses gros sabots,
que l'on fait avancer cette cause. La vision, le regard est
original sur ce monde post-Far West mais The power of
the dog ne m'a pas emporté le moins du monde.
Malgré une palette d'acteurs / d'actrice absolument incroyables.