Le rédac' en chef d'un magazine populaire décède.
Nécrologie.
Le nouveau Wes Anderson se présente comme une série
de tableaux / de récits / d"articles / de numéros
d'acteurs, colorés (ou pas) et totalement andersoniens,
drôles et au parallélisme intelligent et complètement
maniaque. Forcément.
The french dispatch est un feu d'artifice cinématographique,
une bande dessinée live, une poésie animée
et imagée, et théâtralisée, débordant
à n'en plus pouvoir d'idées visuelles folles et
géniales. Emmené par toute une flopée d'actrices
et d'acteurs franco-américains à vous en faire
tourner la tête, jouant sur des thématiques aussi
diverses que variées : le cyclisme journalistique, l'art
derrière les barreaux, mai 68 et la jeunesse, le monde
policier face à un kidnapping.
C'est tout un monde que nous décrit et met en images
Wes Anderson avec un peu -beaucoup- de folie, un bon brin d'éloquence,
une forte personnalité et une folle originalité.
Étourdissant ?
Il est certain qu'il manque un fil conducteur plus solide pour
ne pas nous laisser choir en cours de route. Pourtant c'est
beau, c'est doux, c'est fin, c'est référentiel,
c'est foutraque (le 3ème récit...), c'est charmant
et souvent irrésistible. Mais il faut se laisser porter...
porter notamment par la beauté sculpturale des images.