Hommage aux viandards, bouchers & autres amateurs de bonnes
chères ?
Une boucherie de quartier se fait attaquer par un commando de
vegans ultras : la vengeance du propriétaire sera saignante
et... très rentable.
Charnu, tendre, goûtu, frétillant sur les papilles
: F. Eboué choisit la douce provoc pour répondre
au débat sur notre consommation de viande ; sans vraiment
y répondre ! Immoral, il jette seulement un pavé
dans la mare, sans grand engagement, dans le simple but de faire
rire aux deux antipodes. Le film ose tout simplement le jusqu'au-boutisme
assumé et met les deux pieds dans le plat, goulûment
: en répondant au véganisme par l'anthropophagie,
à l'extrémisme d'une démarche -positive
à la base- par un autre cheminement extrême, le
scénario se refuse à se lancer dans un débat
d'opinion et ne recherche que le divertissement trash. Toutefois
anti-bobo, ce Barbaque devient le tueur-né
des films alimentaires, donnant un bon coup de pied dans la
fourmilière, taclant au passage le racisme, les préjugés
et l'intolérance
Violent, sans tabous, sans limites, sans retenues et surtout
très drôle, Barbaque se repaît
d'images gore et assez inhabituelles dans la production française.
Avec un petit bonus : pour une fois, dans le cinéma français,
ce sont les mecs que l'on voit à poil.
Un film dans lequel il fait bon croquer à pleine dents.