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Le coin fantastique
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Benedetta
Budget = 19,8 M€
BOX OFFICE France = 3 857 / 13 325 - 111 000 - 339 000 entrées
BOX OFFICE USA = 0,137 / 0,354 M$
BOX OFFICE Monde = 4,2 M$
 

Benedetta entre au couvent.
Le film débute comme un témoignage historique, traversé de miracles, enrobé dans un écrin sublime d'imagerie religieuse très ancrée dans leur époque.
Benedetta se veut être une réflexion sur la force de la croyance, interrogeant la dévotion et, par extension, l'action de la tentation : un peu à l'image des intérieurs du couvent, maculés de lumière, de flamboyance lumineuse, comme autant de supplices ; ou d'espoir. Torturée par un mal / le Mal, celui qui éloigne de Dieu, Benedetta interroge de façon à la fois provocante et terriblement gratuite sur la religiosité, refusant d'aller au fond d'une quelconque introspection, d'une analyse plus précise, si ce n'est celle de questionner la foi véritable : passion ou folie ? Mais le film reste, pour le coup, sagement en surface.
Et que ces visions religieuses sont grossières, les provocations faciles et quelque peu arriérées (l'abus de nudité censé choquer les grenouilles de bénitiers... de l'époque ?), usant de moult artifices afin de nourrir son récit, effectuant le choix d'une symbolique foncièrement religio-sexuelle, n'hésitant pas à franchir de plein pied la frontière du ridicule (le gode...).
Verhoeven n'est pas connu, reconnu et apprécié pour sa sobriété : Benedetta procède du même principe, privilégiant une histoire de sexe à une histoire avant tout amoureuse, qui aurait sans nul doute eu plus d'impact psychologique. Le résultat est forcément très grossier, pas assez sensible, le scénario ne va finalement pas bien plus loin qu'un film d'exploitation sur des nonnes, comme on en voyait fleurir dans les années 70. Finalement c'est le côté historique qui permet de raccrocher les wagons de notre intérêt.
Il y avait pourtant matière à creuser le sujet au-delà des apparences...

La critique des internautes
 

 

NOTE : - / 20

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