And justice for all.
Un jeune avocat avec de beaux idéaux fonde une association
pour aider les plus démunis face à l'engrenage
d'une justice malade. Avec deux ou trois têtes d'affiche
qui envoient du lourd.
La voie de la justice nous explique le fonctionnement
à deux vitesses de la justice américaine, nous
rappelle le racisme de cette société et s'avère
être tout à la fois un plaidoyer contre la peine
de mort. Le scénario s'élève contre l'injustice
crasse et lâche, celle assénée, à
leur niveau, par des gens qui crachent sur la loi de leur propre
pays ; celui qu'ils disent aimer et défendre. Retour
sur une affaire judiciaire et criminelle totalement improbable
où un homme de couleur risque la peine capitale pour
d'obscures raisons ; notamment clore le cas d'un meurtre abominable
qui permettrait d'apaiser toute une communauté.
Si l'on apprend rien de foncièrement nouveau sur l'espèce
humaine, le film conservant un format on ne peut plus classique
de contre-enquête, La voie de la justice
sonne terriblement juste et on en ressort secoué, halluciné
par ces pratiques préhistoriques, arriérées
et pas loin d'être animales, où le soit-disant
homme se plaît à haïr son prochain, dans un
pays qui, pourtant, jure sur la Sainte Bible. Honteux, hypocrite
et hideux : on en vient à se demander une nouvelle fois
(de trop ?) pourquoi les USA n'avancent-il pas suffisamment
dans la bonne direction ??