J'adore Vincent Dedienne. Il interprète dans Parents
d'élèves un homme qui a trouvé
un petit job : babysitter, il emmène et récupère
un enfant à l'école primaire ; et éventuellement
participe aux activités & réunions de parents
d'élèves sur un malentendu . D'où le titre
du film.
Voici le genre de scénario qui possède un public
"acquis", celui qui a bossé dans l'éducation
nationale, et un public à conquérir ; celui qui
voit ce métier depuis un portail de cour d'école.
Même si on a, pour beaucoup, eu l'expérience d'être
parents d'élèves.
On va donc et surtout retenir le formidable one man show complètement
adapté à Dedienne. Et finalement c'est là
qu'il est le meilleur, et c'est dans ce rôle qu'il est
le plus drôle et qu'il matche avec les spectateurs. Avec
une grosse réserve toutefois : on ne connaîtra
absolument rien du personnage dans le film, ce qui diminue grandement
son impact...
Après, on va pas se mentir non plus : le scénario
ne casse pas trois pattes à un canard. De la love story
rebattu jusqu'au catalogue de sorties scolaires avec leurs aléas,
en passant par les parents passe-partout (la maman stupide est
un parfait contre-exemple d'humour grinçant !). Parents
d'élèves s'avère pourtant être
une jolie piste de réflexion sur l'apprentissage de la
parentalité : le rôle des parents, la recherche
d'un père, les nouvelles façons de procréer
ou d'être parents...etc. Avec son petit twist touchant.
A u final on se rappellera les bons souvenirs (enfin... les
miens), on rira de bon cœur et on retrouvera N. Saglio
au top de sa forme dans ses choix scénaristiques. Avec
son petit message final : Vous allez vous aimer bordel de merde
! Plutôt pas mal, non ?