A des images empruntées à Carl Theodore Dreyer
succèdent un split screen dialogué et réflexif
sur le cinéma... Si ce n'est que la-dite réflexion
n'est jamais franchement d'une grande profondeur ; et ça
devient problématique : l'ennui pointe. Le temps passe
et le film (51 minutes) n'a strictement rien à nous dire,
à nous offrir : comment une actrice et une réalisatrice
se préparent avant une scène ? Comment un tournage
se transforme en en lieu de "chaos", impression que
le scénario fait très difficilement passer ? Égocentrique
et sans nul intérêt.
De même il faudra supporter Béatrice Dalle faisant
du Béatrice Dalle ; toutefois accroché à
son rôle dans le film.
Esthétiquement c'est aussi bordélique que le reste
(plutôt une bonne nouvelle) mais ça finit en trip
sans fin et insupportable : vous savez à quel point j'estime
Gaspard Noe... mais là... l'expérimentation se
transforme en supplice épileptique ou migraineux. Tellement
heureux de ne pas l'avoir vu en salles...