Le film fait le plein de ces comédiens dont je suis
friand et desquels l'humour me déride, globalement ;
je partais donc en territoires amis. Et quand vous mettez à
la barre l'auteur du monument qu'est Dikkenek
(et du tonique Go fast)... peut-être
en attendais-je trop ?
Car, lorsqu'un film d'à peine 1h20 met autant de temps
à rentrer dans le vif du sujet, à vous prendre
par la main ; c'est suspect. Après quelques scénettes
inconséquentes, trois histoires pour nous présenter
un peu artificiellement les protagonistes, histoires qui ne
décollent pas, pas plus qu'elles se collent entre elles,
on commence à s'ennuyer ferme et promptement. On n'est
pas pris, on sourit mais ne rit jamais, on attend sans grand
espoir et sans trop savoir quoi ; espoir anéanti par
le show de la police canine... Puis vient le sujet... que le
scénariste est incapable d'exploiter sans partir dans
tous les sens. C'est trashouille sans l'être vraiment,
les gimmicks tombent à plat, ça manque de niack,
ça manque de punch et on voit souvent les gags venir
de loin. En fait c'est une oeuvre qui manque littéralement
de rigueur..
Cette fois la sauce ne prendra pas, mais si l'on ressent un
semblant d'univers en construction, une griffe derrière
chaque séquence balbutiante ; cette fois je n'ai vraiment
pas réussi à adhérer...