Après le décès de son grand-père algérien, une femme part à la recherche de ses origines.
La première partie (le décès) est carrément trop longue, encombrée de détails inutiles et communs alors qu'elle n'était à mon sens censée représenter que le point de départ du film et les présentations de la famille. Les déchirements habituels et réels des familles après un décès n'ont absolument aucun intérêt sinon celui d'être "réaliste".
J'espérais une étude pointilleuse de la double culture franco-algérienne : quand le film commence à disserter autour de la spiritualité, il devient passionnant. Cinq petites minutes sur la religion et la laïcité...
ADN est plus qu'une chronique familiale fade et passe-partout, à peine relevée par le personnage drolatique interprété par Louis Garrel. Encore une œuvre qui n'approfondira pas son sujet et restera en surface : loin d'une recherche profonde, culturelle, sociologique, religieuse ou humaine, on en restera au stade purement et simplement géographique. Triste.