Une vie parfaite : une femme magnifique, des enfants en parfaite
santé, un métier à responsabilité,
une voiture dernier cri, du fric à flots. Le bon-heur.
Mais voilà : le papa travaille trop et la maman s'occupe
trop de sa famille ; ça sent la crise alors... et si
on inversait les rôles ?
Les personnages, jusqu'aux seconds rôles, et les situations
sont caricaturales : on est plus proche du téléfilm
France 2 que d'une proposition de cinéma digne de siéger
sur grand écran. Tout y passe : jusqu'au le toaster qui
flambe... On attendait le chaos et ce ne sera qu'une trop sage
comédie très, très grand public. Difficile
de trouver le scénario drôle et encore plus d'en
dégager une certaine émotion. 50 minutes de poncifs
pour nous emmener à ce qui aurait pu être -aurait
dû être- le cœur du film : pour le coup ça
ressemble quand même à une espèce d'alibi
"social"... mais ce ne sont pas quelques 2 minutes
d'histoire qui vont excuser un film à la morale premâchée.
Il vous suffira de lire le titre pour anticiper le moindre des
gags (téléphonés), vus et revus qui plus
est, et toute une histoire au cruel manque d'imagination. Celà
aurait pu et même dû être une œuvre à
la gloire des femmes, un film qui fout un grand coup de pied
au derrière de ces encore trop nombreux arriérés
patriarcals qui osent donner des leçons de civilisations
aux autres...
Le réalisateur fait de son mieux pour donner vie à
son scénario (et le monsieur vaut tellement mieux que
ça !!) et Dubosc fait ce qu'on attend de lui.