Un Kore-Eda mineur ? Vous connaissez mon admiration pour cet
auteur japonais : je suis d'autant plus déçu par
cette Vérité...
Deneuve parle de cinéma, de célébrité,
de famille ; de sa vérité.
Lecture, préparation, tournage : il n'y a pas grand chose
à se mettre sous la dent dans ce scénario plus
descriptif que réflexif, ne parvenant pas à dégager
quelque chose de plus substanciel. On en vient à se demander
quel est le but de tout cela ? Décrire -encore- la vie
d'égoïsme et de prétention d'une célébrité
? Décrire -toujours- la vie privée d'une femme
publique ? Décrire les liens mère / fille. Oui
: mais sans rien avancer de pertinent, d'édifiant, de
passionnant, de neuf ; tout juste un dernier quart d'heure qui
touche vraiment du doigt son sujet. Un non-dit qui n'est pas
vérité mais ne fait pas, non plus, basculer véritablement
l'histoire. Une oeuvre qui évoque combien est dérisoire
la vie d'une comédienne star... oui, mais encore aurait-il
fallu y mettre les formes.
La réalisation est impassible et les images glaciales
dans ce film d'actrices qui oublie le spectateur en prétendant
parler de relations humaines, de relations familiales. Mais
sans émotions aucune.
N.B. : Bravo Catherine pour avoir osé un "bof bof"
retentissant à propos de l'immonde B. Bardot !