Bala aurait pu être un mélange entre les héroïnes
bessonniennes et les sévèrement burnées
Colombiana ou Peppermint ; mais elle tarde tropà faire
son coming out pour se faire. La miss préfère
embrasser le destin de tous ces quidams de ciné qui mettent
par mégarde un doigt dans un engrenage mortel (et on
pense à Liam Neeson), mâtiné d'un bon brin
de "J'ai infiltré un cartel mexicain"
Monté en épingle par des effets de réalisation
ringards, le scénario cette Miss bala ne
possède pas une once de surprise pour nous sortir de
notre torpeur au travers de scène WTF et écrite
au burin, grotesque, imbuvable et rebondissant de la pire des
manières. Comme si le côté "réaliste"
de la version originale avait bêtement été
gommé par les adaptateurs ricains afin de faire plus
cinégénique. Sauf que ça devient totalement
invraisemblable et blindé de scènes flairant le
déjà vues.
Un abominable moment de sous-cinéma : sans compter sur
la vision d'un gangstérisme chicano-black puant.