Le quiproquo : une spécialité française.
Et le rire, sans doute le meilleur des remèdes à
la maladie.
Le film hésite entre le meilleur -justement- et le pire
; entre Luchini et Bruel. Celui qui paraît se bonifier
avec l'âge, et celui... qui est encore et inlassablement
le seul (avec certains scénaristes) à croire qu'il
peut encore séduire qui que ce soit.
Le meilleur reste à venir fait partie
de ces films qui ne sait que faire d'un sujet pourtant en or
: des gags en montagnes russes, des séquences peu inspirées,
un gros manque de surprise, une émotion qui ne transpire
jamais, une thématique tout juste effleurée et
traitée de la plus inconsistante des manières,
un couple qui ne nous embarque que trop partiellement. Des hauts
et des bas, comme si le meilleur avait été laissé
à Luchini, et le reste à Bruel...
Le meilleur reste, donc, à venir : ça manque de
Very bad trip, non ??? Ou d'un auteur qui manie l'humour tout
en approfondissant idéalement son sujet.