Film de procès. Et de conviction.
Sauf que l'oeuvre a vraiment beaucoup de mal à convaincre,
à séduire : affaire classique dont la TV aurait
pu s'emparer, linéarité de la trame, point de
vue extériorisé qui n'aide pas à s'identifier
aux véritables protagonistes de l'affaire, et, enfin,
une carotte scénaristique qui n'a aucune appétence.
On a la lourde impression que le film tourne en rond, n'a pas
grand chose à nous apporter jusqu'en sa scène
ultime ; ni en lui-même et en rapport au genre qu'il sert.
De plus le réalisateur ne nous emballera pas, il ne parvient
pas à insuffler à son film la verve qui manque
cruellement à l'histoire.
Au final Une intime conviction peine à
exploiter son originalité, à faire ressortir une
émotion quelconque et à trouver sa voie.
Attention : il n'est jamais désagréable, et ça
n'enlève rien à tout le bien que je pense de M.
Fois et O. Gourmet.