Dissertations froides et mécaniques, conversations théatrales
et absolument convenues sur des sujets de "société"
(principalement le passage à la littérature tout
numérique, la crise du livre ; un peu de politique) ou
pseudo artistiques (la part de réel dans la fiction...
sérieux ?). Causeries brutes et inconsistantes, délivrant
des vérités de comptoirs, de celles que je n'ai
pas envie d'entendre dans une oeuvre cinématographique
qui se veut ambitieuse. Car il n'est pas facile, derrière
les dialogues, de trouver le fil d'Arianne de ce film : histoire
d'éditeur et d'écrivain, de coucheries, chronique
jamais intriguante pour du cinéma de papa où les
femmes sont obligées d'enlever le haut... Pas facile
pour O. Assayas de laisser s'exprimer tout son talent.
J'avoue : je n'ai pas tenu jusqu'au bout...